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Actualités santé

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Des résultats exceptionnels en fac de médecine.

Des résultats exceptionnels en fac de médecine.

La Guyane manque de professionnels de santé. C’est vrai pour les médecins, davantage encore pour les infirmiers, mais également pour les sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs en électroradiologie. L’une des stratégies pour y remédier est de former davantage de jeunes sur place. En effet, outre que beaucoup de lycéens hésitent à quitter le territoire pour se former – que ce soit à cause de l’éloignement ou pour des raisons financières – des études ont montré que lorsqu’ils partent se former ailleurs, rares sont ceux qui reviennent exercer en Guyane.

Jusqu’à 2023, les étudiants en médecine qui effectuaient leurs trois premières années aux Antilles-Guyane étaient obligés d’effectuer les trois suivantes dans l’Hexagone. Seulement un tiers revenaient ensuite sur le territoire pour leur internat, c’est-à-dire pour leurs septième, huitième et neuvième années d’études. Or ces années-là étaient cruciales dans le choix de leur lieu d’exercice puisque c’est là qu’ils effectuaient le plus de stages et pouvaient donc découvrir les services et les exercices existant en Guyane.

En 2023, la Guyane a ouvert sa deuxième année de médecine ; en 2024, sa troisième année. Les étudiants peuvent ensuite effectuer leur quatrième, leur cinquième et, à partir de septembre, leur sixième année de médecine aux Antilles ou en Guyane. Pour cela, ils bénéficient des enseignements des professeurs de médecine de la région, que ce soit sur place ou à distance. Les résultats pour les trois premières années de médecine viennent de tomber :

Vingt-six étudiants de la faculté de médecine passent en deuxième année ;

Deux rejoignent la filière dentaire ;

Deux autre, la filière pharmaceutique ;

Quatre la filière maïeutique qui forme les sages-femmes ;

Un, la filière masseur-kinésithérapeute.

Les dix-neuf étudiants de deuxième année passent en troisième année. Chez les troisième année, dix-huit sur dix-neuf passent en quatrième année. Il s’agit de nombre record pour la Guyane. Si ces étudiants seront diplômés dans une petite dizaine d’années, la possibilité d’effectuer ses études de médecine en Guyane produit déjà ses effets. Le CHU compte par exemple une chef de service ayant effectué sa première année de médecine en Guyane, il y a une quinzaine d’années.