Logo Pharmaguyane
Logo Facebook
Logo Pharmaguyane
Logo Pharmaguyane
Logo Facebook

Actualités santé

< Retour

Un soutien financier pour plusieurs projets de recherche.

Un soutien financier pour plusieurs projets de recherche.

Cette année, l’Agence régionale de santé aura mobilisé près d’un million d’euros pour aider au démarrage de plusieurs projets de recherche du CHU de Guyane. Le but est de diversifier les thématiques étudiées, d’inciter de nouveaux professionnels à se lancer et de consolider l’écosystème de recherche.

C’est ainsi qu’est soutenu un projet de conception d’antivenins adaptés aux serpents de Guyane, en particulier au grage petits carreaux, responsable de 80 % des envenimations sur le territoire. Un autre projet traite du cancer de l’estomac en lien avec la résistance d’une bactérie aux antibiotiques. L’ARS finance également des travaux sur le microbiote intestinal de la population guyanaise, en lien avec l’importance des maladies comme le diabète.

D’autres projets ont été présélectionnés pour bénéficier de futurs financements. C’est ainsi que les néphrologues de l’hôpital de Saint-Laurent-du-Maroni veulent en savoir davantage sur la fréquence de la maladie rénale chronique, le profil des patients, leurs données cliniques… En neurologie, les médecins travaillent sur la manière dont les métaux lourds comme le mercure, le plomb ou l’aluminium pénètrent le système nerveux, afin de proposer des mécanismes de blocage.

Deux études ont été présélectionnés sur la thématique de la santé en lien avec l’environnement. C’est le cas des travaux sur la leptospirose, une maladie bactérienne transmise principalement par l’urine des rats. L’ARS envisage également de soutenir financièrement les recherches sur la bactérie Wolbachia, pour réduire les capacités de reproduction des moustiques responsables de la dengue.

Cette bactérie Wolbachia sera également étudiée par un postdoctorant. Son dossier a été retenu par l’Université de Guyane pour bénéficier d’une bourse de l’Agence régionale de santé. Tout comme celui d’un second postdoctorant travaillant sur le manioc. Son but est d’identifier les variétés riches en nutriments, dans un contexte de maladie qui décime les abattis.

Tous ces travaux accompagnent la structuration de la recherche en santé au sein du nouveau CHU de Guyane.

En début d’année, l’Inserm a créé une unité qui regroupe environ 45 chercheurs du CHU, de l’Institut Pasteur et de l’Université de Guyane. Le CHU, pour sa part, a mis en place, en septembre, sa délégation à la recherche clinique et à l’innovation. Sa mission sera de favoriser les travaux de recherche clinique en apportant un support aux chercheurs. Tous ces travaux sont menés dans le but de mieux connaître les maladies et leurs spécificités en Guyane, afin d’adapter la prévention et la prise en charge.