Les établissements et services médico-sociaux, qui prennent en charge des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes à difficultés spécifiques, peinent à recruter. En Guyane, ce sont au moins deux cents postes qui sont à pourvoir. Les métiers les plus recherchés sont infirmier, éducateur spécialisé et psychologue. Mais le secteur recherche aussi des aides-soignants, des chefs de service, des travailleurs sociaux, des moniteurs éducateurs…

Les raisons de ces difficultés sont multiples : des salaires plus élevés dans les hôpitaux et trop peu de formations en Guyane. Les gestionnaires de ces établissements comme l’Apajh, l’Ebène, l’Adapei, les PEP… mettent en avant la diversité des activités menées par les professionnels, auprès d’un public qui a d’importants besoins : des personnes âgées, qui pour certaines sont très dépendantes, pour d’autres moins ; des enfants et des adultes avec des handicaps divers, certains étant pris en charge à 100 % et d’autres exerçant une activité professionnelle… « Ce sont des métiers où l’on ne s’ennuie jamais », soulignent plusieurs professionnels.

Les employeurs s’efforcent également d’améliorer les conditions de travail. Certaines personnes peuvent toutefois trouver un intérêt à exercer leur métier de nuit ou bien certains week-ends. Sur le territoire, des formations existent pour tous niveaux, dans les lycées (Melkior-Garré, Bertène-Juminer, Elie-Castor) ou après le bac (institut de formation en soins de Guyane, IRDTS, PP+).

La semaine du 19 mai, plusieurs employeurs ont participé à SantExpo, le principal salon professionnel du secteur de la santé, qui se tient tous les ans à Paris. Le reste de l’année, ils se rendent sur les salons des métiers, dans les établissements scolaires et proposent des formations en alternance, pour se faire connaître.