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Actualités santé

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Le PDG de Guyane Santé fait le point sur ses difficultés.

Le PDG de Guyane Santé fait le point sur ses difficultés.

Le groupe Guyane Santé gère trois cliniques et un service d'hospitalisation à domicile à Cayenne :

  • L'ancienne clinique Véronique, devenue Saint-Gabriel, qui propose des services de médecine et de chirurgie ;

  • L'ancienne clinique Hibiscus, désormais Saint-Adrien, consacrée aux personnes âgées ;

  • La clinique Saint-Paul, qui propose principalement de la rééducation.

Ces trois établissements sont actuellement en difficulté. Saint-Adrien et Saint-Paul ont été placés sous procédure de sauvegarde de l'emploi. Saint-Gabriel est en redressement judiciaire depuis 2018. Le groupe a également connu une succession de directeurs, ces derniers mois, sans que sa situation s'améliore.

Fin octobre, des personnels de Guyane santé ont manifesté à l'entrée de la clinique Saint-Paul pour « s'opposer à la fermeture des hôpitaux et aux licenciements des soignants ». Menés par l'UTG, ils ont aussi dénoncé « un management toxique extrêmement grave » au niveau du groupe.

Dans le même temps, Guyane Santé est visé par une plainte d'une de ces anciens médecins. Elle dénonce le non-paiement de nombreuses factures pour un montant qu'elle juge « sérieux ». Mi-octobre, elle a dénoncé la situation au cours d'une conférence de presse à laquelle ont assisté plusieurs de ses confrères. Cette plainte Fait l'objet de procédures à la fois devant le tribunal et devant l'Ordre des médecins.

Dans une interview à la Lettre pro, le Dr Jean-Marc Pierrot, PDG de Guyane Santé, reconnaît que son groupe à des difficultés à payer ses dettes. Il l'explique par la réforme tarifaire de la rééducation.

Il trace plusieurs pistes de redressement :

  • Développement de certaines activités comme la gériatrie ;

  • Réorganisation des services ;

  • Meilleure collaboration avec le CHU et les médecins de ville.

Il assure que son projet n'est pas de réduire l'activité ni les emplois. Il espère trouver un coactionnaire pour investir dans le développement les trois cliniques. Il a également renouvelé sa confiance au directeur de clinique mis en cause par les salariés. S'agissant de la plainte du médecin, il laisse l'enquête se poursuivre.

Parmi les pistes de développement, il évoque :

  • La création d'une unité cognitivo-comportementale à Saint-Adrien pour des patients fugueurs et hurleurs ;

  • La reconstruction de la clinique Saint-Paul ;

  • Le développement de la chirurgie et de la médecine ambulatoire à Saint-Gabriel en collaboration avec le CHU de Guyane.

En reprenant les fonctions de directeur, il se donne de dix-huit mois à deux ans pour redresser la situation.